Marie Jarry

Coach Agile

Dans notre jardin d’agilité, j’ai la joie de semer une fleur bien particulière : notre coach agile, Marie Jarry. Je la connais depuis près d’un an seulement, mais tu sais, c’est comme ces plantes qui poussent à une vitesse folle : on dirait qu’on les a toujours eues à nos côtés.

Marie est ma collègue au quotidien. Sa rigueur, son organisation et sa transparence sont si inspirantes qu’elles font presque de l’ombre à mes tomates cerises ! Et que dire de ses agendas, ornés de jolis autocollants et de magnifiques dessins ? Chaque fois, j’en suis verte de jalousie. Entre deux arrosages et plusieurs PI plannings, nous avons enfin trouvé du temps pour papoter autour de l’agilité. Quel plaisir de partager ce moment, comme une bouffée d’air frais dans une serre trop chaude !

Qu’est-ce qui a semé en toi la graine de l’agilité ?

Mon voyage vers l’agilité a débuté à distance, comme si je semais mes graines au vent. Pendant trois ans, j’étais chef de projet. Vous savez, ce genre de chef de projet qui cherche à décrire les spécifications avec une précision chirurgicale, comme un jardinier qui voudrait contrôler la croissance de chaque brin d’herbe. Petit à petit, j’ai réalisé que cela ne me convenait pas du tout. C’était comme tenter de faire pousser des cactus dans un marais !

Plusieurs expériences m’ont ouvert les yeux sur l’importance d’une collaboration directe avec les développeurs. Une anecdote précise me revient en mémoire, qui a éclairé l’importance du travail en équipe, l’expression des besoins (et non la recherche immédiate de solutions) et bien sûr, l’aspect humain. Ces valeurs s’alignent parfaitement avec l’agilité !

Quel engrais utilises-tu pour faire pousser des graines d’agilité dans l’entreprise ?

Mon secret pour fertiliser ces graines, c’est la franchise. Et croyez-moi, ça pique ! Mais utilisée au bon moment, elle peut produire des résultats incroyables, comme un engrais super puissant qui fait pousser des tomates géantes du jour au lendemain. Mais attention au dosage : un excès de franchise peut nuire aux relations, comme un engrais trop fort peut brûler vos plantes. 

Un autre ingrédient que j’utilise régulièrement est la positivité. J’encourage les gens à adopter une attitude positive. N’oublions jamais de célébrer nos succès ainsi que ceux de nos équipes ! C’est comme un rayon de soleil qui réchauffe et stimule la croissance de nos projets agiles.

Si tu devais semer une graine d’agilité demain matin, par quoi commencerais-tu ?

Ah, maintenant je prends ma casquette de coach. Je commencerais par poser la question cruciale : “Pourquoi voulons-nous planter cette graine ?” Comme tout jardinier, il faut comprendre ses objectifs avant de commencer à semer.

Pour moi, la clé réside dans la compréhension du “pourquoi”. L’adoption de l’agilité implique des changements significatifs. Si l’on n’a pas défini l’objectif, si l’on n’a pas compris ce “pourquoi”, cela peut être contreproductif. On ne peut pas simplement appliquer des cadres, des pratiques ou des méthodologies sans comprendre pourquoi nous devons transformer notre façon de travailler.

Pour commencer à semer les graines, j’ai également besoin d’observer, de faire un état des lieux pour appliquer ma démarche et proposer une solution sur mesure. Un jardinier avisé ne cultive pas les mêmes plantes dans tous les jardins. Prendre en compte les conditions spécifiques du terrain est essentiel pour récolter de beaux fruits par la suite.

Une fois que le “pourquoi” est défini et que le terrain est observé, je poursuis avec une formation. Une formation pour tous, essentielle pour que tout le monde soit aligné sur les valeurs de l’agilité.

Bonus — Je sais que Marie utilise l’agilité dans son quotidien, et même avec ses enfants. Oui oui c’est possible ! J’en profite pour en savoir plus.

 

Je suis devenue maman en 2009, la même année où j’ai découvert l’agilité. Pour moi, il n’y a pas vraiment de frontière entre le monde professionnel et personnel. C’est un peu comme mélanger différentes graines dans un même sac : à la fin, elles s’épanouissent toutes dans le même jardin !

Mes enfants ont des troubles dys, ce qui m’a poussée à repenser ma manière de les accompagner. Grâce à l’agilité, j’ai réussi à éviter le piège du cycle en V de l’éducation traditionnelle. Comme si je m’étais soudainement transformée en maîtresse d’école maternelle avec une cape de super-héroïne.

Aujourd’hui, ma démarche est de “compenser, s’adapter, révéler”. En me posant les questions suivantes :

Qu’est-ce que je peux mettre en place pour compenser ? Comment m’adapter et rééduquer ? Comment révéler le potentiel ?

Nous réussissons à mieux gérer leurs troubles d’apprentissage. Grâce aux outils de l’agilité tels que le management visuel, le timeboxing et bien d’autres, les devoirs deviennent une toute nouvelle expérience.

Mes enfants sont un peu mes petits laboratoires ambulants, mes petits chercheurs, mes explorateurs. Avec eux, j’essaie de nouvelles approches, j’expérimente, je m’adapte. Je suis convaincue que les principes de l’agilité peuvent s’appliquer partout, même dans notre vie familiale.

Pour suivre les conseils et les expérimentations de Marie autour de l’agilité, retrouvez-la sur son compte Instagram !

Si l’agilité était une plante, quelles sont les 3 graines que tu planterais pour la faire pousser ?

Je me lancerais dans le compost de l’innovation avec les graines de la collaboration, de l’adaptation et des individus. Ce serait un super trio de l’agilité, capables de sauver le monde de la rigidité et du statu quo !

Quelle ressource sur l’agilité t’a le plus inspiré‑e ?

Je n’ai pas vraiment de gourou. C’est un peu comme choisir entre les tomates et les courgettes, difficile : j’aime toutes les plantes ! Cependant, il y a quelques ressources que j’utilise régulièrement. Par exemple, la vidéo “Scrum Life” est une petite graine d’agilité à planter dans l’esprit de ceux qui la regardent (Marie et Olivier partagent le même avis).

Et puis, il y a Julia de Funès. C’est un peu mon orchidée de l’agilité, une source d’inspiration délicate et précieuse. J’ai une préférence pour ses deux livres “Socrate au pays des process” et “Développement (im)personnel”. Ces ouvrages sont comme des jardins où l’on peut cultiver de nouvelles idées et faire fleurir notre réflexion sur l’agilité. A découvrir !